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par Trésor Kalonji

Nos Organes ont-ils un cerveau ?

16 Mai 2011 , Rédigé par tresorkalonji.over-blog.com

Selon une perception populaire très vivace, l’on attribue aux organes du corps humain, principalement le cœur, une capacité de stockage mémorielle, sorte d’identité génétique dupliquée à partir du cerveau. Ce type de mémoire cellulaire se retrouverait également présent dans le sang ainsi que dans d’autres organes comme les intestins. C’est pour ces raisons que des multiples personnes refusent de recevoir une greffe du cœur ou encore une transfusion sanguine, car selon elle, le cœur greffé ou le sang injecté contiendrait l’expérience psychologique du donneur.

 

La communauté religieuse des Témoins de Jéhovah soutient depuis plusieurs années ces théories et défend ses membres de recevoir en transfusion du sang, même si provenant d’une personne familière, car selon eux, c’est le comportement de ces donneurs, qui se transposeront chez la personne réceptrice.

 

Des milliers de témoignages à travers le monde, prouvent qu’une grande majorité des personnes ayant subi une greffe d’organes changent d’habitudes et de centres d’intérêts immédiatement après l’intervention. Bien que la communauté médicale soutienne ces changements par l’effet des immunodépresseurs et autres médicaments anti-rejets utilisés durant ces opérations, bien des cas ont eu à démontrer que certains patients, ayant pu remonté la trace de leurs donneurs, avaient adoptés les habitudes et des comportements propres de ces derniers.

 

Les arguments en faveur de cette théorie est par exemple celui développé dans l’ouvrage de Claire Sylvia « Mon Cœur est un autre » aux Editions Lattès. Dans cet ouvrage, l’auteure, une américaine, ayant subi une greffe du cœur et des poumons raconte outre son expérience personnelle, celle d’autres personnes ayant subi une greffe et avaient par la même occasion, hérité des souvenirs et des comportements  de leurs donneurs.

 

De la phobie pour l’eau développée par une personne greffée dont le donneur mourut noyé et tant d’autres témoignages extraordinaires sur les expériences post-chirurgicales endurées par des personnes ayant reçu une greffe d’organes.

 

Ce débat suscite répulsion auprès de plusieurs personnes et tend à décourager cette pratique médicale dans le monde. Qu’adviendrait-il si l’on se faisait greffer avec l’organe d’un assassin, d’un obsédé ou d’un malade mental ?

Même si dans certains pays, certaines lois restreignent le prélèvement d’organes de personnes déséquilibrés ou d’exclus sociaux, il n’en est pas de même dans le marché de trafic d’organes où la traçabilité est très difficile.

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Blog(fermaton.over-blog.com),No-22. - THÉORÈME CARDIO. - Le cerveau du coeur ?
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