Top 10 des pays africains dans le sport électronique (esports)

3 Mai 2021 , Rédigé par TDK

Si vous pensiez jusque-là que jouer aux jeux vidéo c’est un truc de gamin ou une activité pour tuer le temps, alors vous êtes sûrement en train de passer à côté d’une opportunité financière.
La pratique professionnelle du jeu vidéo est connue sous le nom de Pro-Gaming. Une spécialisation assortie d’entraînements et d’autres prérequis qui font d’un joueur lambda, un joueur professionnel des jeux vidéo disposant d’une licence et qui vit de cette activité avec un salaire dans certains cas ou des primes.

Pour devenir un bon Pro-Gamer, le développement de la mémoire musculaire est une première étape. Cette association entre le cerveau et le muscle est le résultat d’un entraînement régulier où le corps créé un souvenir de gestes répétées et qui est mémorisée par le cerveau.

Prenez l’exemple des arts martiaux. Lorsque vous répéter un mouvement encore et encore, ce n’est pas pour faire joli comme dans les films. Au bout de la 500è répétition d’un mouvement, le corps ou du moins le cerveau, enregistre ce mouvement. Arrivée à plus de 1000 répétitions, le mouvement déjà enregistré devient un réflexe.

Le cerveau créé des connexions avec le système nerveux et automatisent le tout. Pour un Pro-gamer, cela passe par l’apprentissage des compétences spécifiques du jeu dont on veut acquérir l’expertise.

Un Pro-gamer de football par exemple devra être un fin tacticien. Mémoriser les performances individuelles de chaque joueur, des postures sur différentes phases de jeu ou du comportement de l’IA dans certaines séquences.

Le Pro-Gamer doit également investir dans de l’équipement pour pratiquer le jeu dans lequel il veut se spécialiser.

Que ce soit une console, un PC ou un téléphone, l’équipement que vous allez utiliser régulièrement doit être le même que celui utilisé dans les principales compétitions locales et/ou internationales. Il en est de même des versions de jeu.

Internet : l’ultime défi
Pour être compétitif, il est donc important de participer à des tournois. Qu’ils soient locaux ou en ligne, ils permettent de se familiariser aux autres joueurs et de gagner en temps de jeu, exactement comme ce serait le cas pour un joueur de football classique par exemple. Rester dans un cadre informel, en ne se mesurant qu’aux mêmes personnes n’aident pas à progresser tactiquement.
Et pour finir, la rémunération joue un rôle clé dans la motivation pour devenir un e-athlète. Si en RDC, la plus grande récompense pour un joueur peine à dépasser les 1.000 $, dans d’autres pays africains, la tendance évolue différemment.

Voici les 10 pays africains classés en fonction du nombre de leurs joueurs professionnels et des revenus qu’ils ont accumulé grâce au e-sport l’année dernière.

1. L’Afrique du Sud
Le pays de Nelson Mandela est celui qui est le plus avancé dans le domaine avec un écosystème en constante croissance. Avec ses 480 joueurs professionnels, le pays a gagné 1.002.565 $ sous forme de cash prizes remportés par les joueurs lors des compétitions nationales et surtout internationales.

2. La Tunisie
Profitant de sa position géographique en méditerranée et d’infrastructures technologiques proches de ceux en usage en Europe, les Tunisiens et leurs 45 joueurs professionnels ont généré 226.100 $ de revenus. Le pays domine les compétitions continentales comme l’Orange E-sport Experience ou l’Africa Esport championship sur les jeux de foot et de combat.

Les prouesses des Pro-gamers tunisiens ont même milité pour que l’Espérance sportive de Tunis, soit le premier club de football professionnel à ouvrir une branche E-sport.

3. L’Egypte
Avec ses 79 joueurs, les pharaons de la manette ont remporté 165.020 $.

4. Le Maroc
57 joueurs pour 157.512 $

5. L’Algérie
47 joueurs pour 89.617 $

6. L’Ethiopie
Dans ce pays d’Afrique de l’Est, le seul joueur professionnel d’esport a gagné 23.669 $ à lui tout seul.

7. L’Île Maurice
Cette île presque cachée dans l’océan indien près de Madagascar a 2 joueurs professionnels qui ont glané 5.355 $ de revenus.

8. Le Ghana
Et ses cinq joueurs, ont empoché 2.808 $.

9. La Zambie
Avec deux joueurs professionnels, nos voisins ont pu gagner 1.635 $.

10. Le Kenya
Et on ferme la marche avec le Kenya et ses deux joueurs professionnels qui ont empoché 1632 $

Illustrations : Denkart

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